Le lundi 25 septembre 2017, j'ai de nouveau mis à jour des documents inédits concernant la Bête du Gévaudan aux archives départementales de la Haute-Loire.
Il s'agit de deux lettres émanant de Jean-Baptiste de Marin, comte de Moncan, lieutenant général des armées du roi et commandant en second en Languedoc à l'époque de la Bête, adressées à monsieur De Lacoste.
Voici ci-dessous la retranscription adaptée de ces deux documents d'époque, en tenant compte des parties manquantes.

Première partie du premier document découvert aux archives départementales de la Haute-Loire.
Seconde partie du premier document découvert aux archives départementales de la Haute-Loire.
"Montpellier le 16 gbre 1764.
[...] reçu Monsieur, votre lettre du 10 de ce [...] au sjet des dispositions [...] avez faites, de conussi (?) [...] pour donner la chasse [...] monstre qui continue de faire des ravages dans le Gévaudan, je ne puis qu'approuver les mesures que [...] avez prises sur cela; je suis bien persuadé que vous ne négligerez rien pour tâcher de parvenir à détruire cet animal.
Je vous prie de me mander exactement ce que vous en apprendrez.
Vous auriez dû, Monsieur, attendre une occasion pour envoyer les armes qui avaient été déployées chez vous, au château d'Alain, car je n'ai aucun fonds pour faire payer les notaires que vous avez chargé [...] ce transport, à moins [...] ces frais sur ce qui vous [...] amender.
J'ai l'honneur d'être [...] Monsieur, votre très [...] obéissant serviteur.
Moncan".

Première partie du second document découvert aux archives départementales de la Haute-Loire.
Seconde partie du second document découvert aux archives départementales de la Haute-Loire.
"A Montpellier le 9 janvier 1765.
J'ai reçu Monsieur, votre lettre [...] du 2 de ce mois avec celle [...] y était jointe de M. le [...] il est facheux que l'on n'ait [...] encore parvenir à détruire la bête féroce qui cause tant de ravages dans le Gévaudan. Il faut espérer que M. Duhamel à qui S. a. S. Mgr le comte d'Eu a envoyé de nouveaux ordres y réussira. Je ne saurais rien changer à ce qui a été reglé mais je suis persuadé que vous continuerez d'agir avec le même zèle pour donner la chasse à ce monstre s'il paraît de votre côté, c'est à dire aux environs de Pradelles ou de Langogne.
Continuez à m'informer de ce que apprendrez d'intéressant.
J'ai l'honneur d'être bien parfaitement, Monsieur, votre très humble et bien obéissant serviteur.
Moncan".
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