Avant-propos.


J'ai eus connaissance de la Bête du Gévaudan pour la première fois dans un roman, simple livre de poche sans convictions historiques aucunes, aux détours d'un étagère de bibliothèque scolaire, il y'a voilà 12 années, lorsque j'avais 10 ans.
Un jour d'été, alors que je remontais du bas-Languedoc afin de poursuivre des vacances en Auvergne, j'ai eus la chance de pouvoir pénétrer dans le territoire même du Gévaudan, et c'est le panneau indicateur du parc zoologique de Sainte-Lucie, sur la grand'route aux premiers abords de la Lozère, qui a frappé ma mémoire.

Le premier ouvrage "sérieux" que j'ai eus le plaisir de lire à ce sujet est celui de M. Michel Louis, tout de suite relayé par un autre, plus romancé, écrit par Abel Chevalley, et qui a malgré tout fini par éveiller en moi une curiosité et un intérêt sans égal au regard de tout ce que j'avais connu !
J'étais alors en premier cycle terminal, et à l'aube juste d'un périple auquel je n'ai jamais été infidèle, et que je poursuis encore aujourd'hui avec la même ferveur.


Moi-même, contemplant le Gévaudan depuis les hauteurs de Rochegude, en Haute-Loire.


L'idée d'un blog internet m'est venue à l'origine tout bonnement par hasard, et s'est précisée ensuite à mesure que se compliquait l'étude de ce fait hors du commun: permettre facilement un accès simple à l'Histoire, tout en préservant sa valeur et sa justesse, ainsi est le fil que je m’efforce de suivre depuis six longues années.
La passion qui m'anime je crois, n'est pas prête de s'éteindre. D'ailleurs, aurais-je du m'en douter lorsque M. Bernard Soulier m'écrivait, il y'a maintenant cinq ans déjà: "Attention Quentin, l'histoire de la Bête est contagieuse. Et lorsqu'on a été mordu, il est très difficile de s'en débarrasser !".

Je tiens sincèrement à remercier toutes les personnes qui, à un moment ou l'autre, m'ont apportées leur soutien et leur aide de multiples façons.
Parmi elles, j'aimerais tout particulièrement citer monsieur Phil Barnson, qui fut une source de motivation certaine, notamment dans la période qui suivit le lancement du blog, en 2011 et 2012, ainsi que monsieur Patrick Berthelot, sachant toujours me guider dans la bonne voie par ses conseils précieux et professionnels.


Quentin Monteiro