D'après François Fabre - LA BÊTE DU GEVAUDAN édition completée par Jean Richard (2006)
"[...] De la Bête tuée par Jean Chastel, il ne reste rien. Elle tomba bientôt dans l'oubli. Le temps passa. Puis des historiens découvrirent des documents la concernant. Ils les publièrent. De plus en plus de personnes s’intéressèrent à cette histoire, de plus en plus de textes furent édités. Alors commencèrent à s'échafauder des hypothèses sur ce qu'avait bien pu être la Bête du Gévaudan. Et c'est ainsi, qu'à partir d'une histoire vraie, de nombreuses explications de ce mystère ont été émises. La Bête du Gévaudan est entrée dans la légende. [...]".
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Mon avis sur les principales hypothèses évoquées concernant l'identité de la Bête, en fonction de critères liés à l'apparence et à l'attitude de chacun des individus incriminés.
Parmi les accusations qui reviennent couramment, l'Homme tient une place centrale. Il faut dire aussi que certains détails de l'histoire de la Bête restent pour le moins mystérieux et difficilement applicables au fait d'un animal quel qu'il soit.
Ainsi, ce témoignage recueilli par Henri Pourrat dans son ouvrage "Histoire fidèle de la Bête en Géaudan", concernant le meurtre de Gabrielle Pelissier en 1765 est pour le moins édifiant: "D'autres, d'autres... Il y'eut un temps, en avril, où il lui fallut un enfant par jour. Le 7, jour de Pâques, et jour de la première Communion, à Grèzes, elle égorgea une bergère de seize ans, une petite de la Clauze, si pieuse et si jolie qu'on mit cela en complainte. Son père était resté avec elle tout le soir. Au coucher du soleil, il lui dit: "La Bête, je ne crois pas qu'elle soit dans l'endroit. Tu diras seule tes prières. Je commence de marcher, et toi, rentre bientôt."
Elle ne rentra jamais. Ses vaches durent la défendre, - presque toutes furent tachées du sang que la Bête leur souffla, - mais elle ne la sauvèrent point.
Lorsqu'on vint au pâturage, ne la voyant pas revenir, de loin on la crut endormie. Ce qui restait d'elle, -ses ossements, sa tête coupée, - était recouvert de ses habits, de son chapeau. Au milieu de la sogne, la Bête avait arrangé cela comme aurait pu faire une personne. Dieu sait ce qui fut dit !".
Malgré la teneur quelque peu arrangée du récit, on retiendra que les faits présentés sont avérés par des documents d'archives. D'ailleurs, le cas de Gabrielle Pelissier n'est pas isolé puisque d'autres personnes ont également rapportées des faits à la teneur quelque peu similaire; des cas de décapitation et "d'arrangement de cadavres", il y'en eut donc plusieurs entre 1764 et 1767.
Un animal, quelle que soit sa cruauté, ne disposent pas les cadavres de façon à ce qu'ils soient présentables.
Ces éléments nous laissent donc à penser que l'aspect humain est indissociable de l'histoire de la Bête et qu'effectivement, certains comportements relevés ne portaient pas la marque animale - en-dehors, bien entendu, de tous les témoignages qu'on ne peut occulter et qui font bien mention d'une "bête" agissant seule.
Dans le cas de la Bête du Gévaudan, il ressort donc deux coupables, à savoir l'Homme et l'animal.
Pour autant, rien ne nous permet d'affirmer que ces deux entités agissaient conjointement.
Ce que j'en pense:
Certains meurtres portent bel et bien la marque évidente d'une personnalité déséquilibrée, qui profiterait de l'occasion pour assouvir des pulsions meurtrières ou régler des comptes. Compte tenu du contexte relativement sensible de l'époque, cette dernière possibilité n'est pas à exclure.
A noter que rien ne nous dit que ces meurtres ne furent commis que par un seul et même individu.
La nature éparse mais soudaine de ces cas de décapitation et de cadavres arrangés plaide d'ailleurs plus dans le sens de meurtriers opportunistes agissant pour des mobiles différents.

Après l’hypothèse de l'Homme vient bien évidemment celle du loup, figure emblématique du folklore français depuis la nuit des temps.
Au 18ème siècle, on en tuait régulièrement en Gévaudan et les primes qui étaient allouées pour sa destruction n'y étaient pas pour rien. Dans une contrée aussi reculée, où les gens vivaient pauvrement, on ne peut s'étonner qu'il y'ait eut progressivement un engouement pour la traque de Canis Lupus.
Les habitants du Gévaudan, dont le quotidien était empreint de croyances en tout genre ne manquaient pas de voir en le loup, ainsi que de coutume, une figure vivante et personnifiée du Diable qu'ils craignaient.
Pour autant, ils semblaient avoir saisis, au fil du temps, toute l'étendue du caractère craintif du loup, que les enfants faisaient fuir sans problème à coups de sabots frappés l'un contre l'autre de façon répétée.
D'ailleurs, le loup, comme toute autre espèce animale, obéit à des règles innées à tout individu sauvage, à savoir, notamment, qu'il ne se risque pas dans des entreprises périlleuses et privilégie en premier lieu la facilité lorsqu'il s'agit pour lui de se nourrir.
Il est vrai qu'en des temps anciens, on a vu des loups s'approcher des villes et des champs de bataille pour se repaître sur des cadavres humains mais cela fut exceptionnel dans la mesure où des facteurs naturels l'expliquaient de façon claire et précise.
Or, à l'époque des premiers méfaits de la Bête en Gévaudan, rien ne semblait expliquer cet intérêt soudain que le loup aurait eut pour la chair humaine, d'où cette étonnement des gens d'alors qui voyaient en elle autre chose qu'un simple loup. De par son comportement, mais également de par son allure puisque tous les témoignages que nous avons ne décrivent pas exactement un loup, malgré quelques ressemblances pour le moins évidentes.
D'autre part, il est essentiel de rappeler que cette histoire de "bête" eut un effet immédiat sur les populations de loup du Gévaudan, qu'on harcelait et dévastait davantage sans que cela n'enraye pour autant le déroulement des événements.
Certains chasseurs s'étant rendu sur place pour traquer la Bête étaient des habitués de la chasse au loup mais ils n'obtinrent pas de meilleurs résultats.
Que ce soit dès le commencement de l'affaire ou plus tard, les descriptions qui nous sont rapportés de l'animal sont sensiblement les mêmes, ou du moins, les caractères principaux y sont chaque fois présent. A ce titre, le curé de Lorcières écrivait en 1766, dans sa description au ministre: "[...] L'animal féroce et vorace a un corps allongé, et par conséquent deux fois plus long qu'un loup ordinaire et beaucoup plus haut. Il est bas des pieds de devant qui sont forts et ses pattes sont extrêmement larges et armées de griffes redoutables dont l'empreinte sur la terre molle ou sur la neige s'enfonce de la longueur d'un doigt. La tête est fort grosse et le front large; elle va en diminuant, finissant en museau, la gueule énorme quasi toujours ouverte avec des dents si meurtrières et si tranchantes qu'elles séparent en peu de temps la tête d'une personne, en un mot coupantes comme des rasoirs. Les oreilles sont extrêmement courtes, mais droites et relevées, les yeux sont étincelants qui inspirent de la frayeur, le poitrail beaucoup large, quasi comme celui d'un cheval, de différentes couleurs, les pieds de derrière plus hauts que ceux de devant, sans griffes ne donnant presque d'empreinte, si ce n'est comme une espèce de talon, les côtés du corps sont rougeâtres, le dessous du ventre blanc, le dos de couleur noirâtre avec une raye noire tout le long du dos, la queue longue, fournie et retroussée; il est d'une agilité et d'une vitesse extrême, il est fin et rusé, faisant la distinction du sexe dont il est amoureux pour le détruire; il ne séjourne jamais dans les bois, mais y passe lorsqu'il est poursuivi, il se cache ordinairement dans les communs et les pâturaux sous des genêts ou genévriers et lève sa tête pour examiner sa proie et y saute dessus en bondissant; il est encore si fin et si rusé comme l'on l'a remarqué il n'y a pas longtemps, qu'il s'assit sur son cul sur le haut de quelque roche ou quelque élévation pour examiner ce qui se passe dans les vallons, communs et pasturaux, et lorsqu'il veut s'approcher de sa proie, il va ventre à terre en rampant comme un serpent, il a la peau fort dure, le poil long et luisant. Voilà à peu près la description de cet animal féroce ou plutôt de ce monstre cruel selon l'aveu de plusieurs personnes différentes qui l'ont vu, examiné et qui en ont été attaqués; quantité d'habitants de ma paroisse en ont été victime par des maladies mortelles qu'il leur a occasionnées. Enfin si le portrait qu'en a fait faire M. d'Enneval à Mende a été envoyé en Cour, la figure en avait beaucoup de ressemblance.
"Selon cette description, l'on ne peut pas prouver que cet animal vorace et féroce, ou plutôt ce monstre cruel soit un loup".
Ce que j'en pense:
Accuser le loup est en quelque sorte une solution de facilité, compte tenu de sa présence avérée dans les campagnes françaises de l'époque. Le loup est un coupable idéal.
L'acharnement des chasseurs à détruire le loup sans que cela n’influe sur le cours des choses constitue à mon sens un échec prouvant d'emblée son innocence dans cette affaire.
De par son allure et son comportement, la Bête se distingue de cet animal, même si elle lui ressemble cependant par certains aspects.
Il faut considérer le sens critique des principaux acteurs du drame, à savoir les habitants du Gévaudan, comme tel, dans le sens où ces derniers avaient une totale conscience de leur environnement.
Il n'est pas exclu de penser, cependant, que leurs observations de l'animal puissent avoir été légèrement biaisées, dans le sens où ils faisaient certainement le rapprochement entre ce qu'ils voyaient et ce qu'ils connaissaient à leur échelle.
De fait, cela disculpe irréfutablement le loup, que la population aurait immanquablement reconnu à l'unanimité en trois ans.
Le loup, victime de son image mythologique depuis la nuit des Temps.

Directement dans la continuité de l’hypothèse du loup vient celle du chien. Et qui dit "chien" dit forcément implication de l'être humain à l'origine, que la Bête fut un animal errant (relâché volontairement ou s'étant échappé de son plein gré dans la Nature) ou délibérément dressé à tuer.
Encore de nos jours, nous ne pouvons maîtriser l'éventail des couleurs des pelages des différentes races de chiens que nous connaissons pour la simple et bonne raison que les possibilités sont en quelque sorte infinies.
Les connaissances de l'époque étant bien moins importante que celles dont nous disposons aujourd'hui, et l'on peut penser que la Bête était une sorte de mâtin issu d'un croisement bâtard entre deux races de chiens de berger, par exemple, comme on en trouvait dans les campagnes à l'époque.
La présence d'un chien derrière le masque de la Bête expliquerait par ailleurs cette absence de peur notable chez l'animal qui aurait appris, pendant sa domestication, à ne pas craindre l'Homme.
Au même titre que pour le loup, certains témoins de l'époque ont reconnus en la Bête une espèce ressemblant au chien par certains aspects. Mais là encore, l'avis général ne permet pas de trancher nettement en faveur du chien, dont la Bête se démarque par une allure globale différente.
A cela, ajoutons un autre élément qu'il est important de faire remarquer: un chien aboie, grogne, d'autant plus lorsqu'il est en position d'attaque, caractéristique qui n'est pourtant pas relevée chez la Bête.
Ce que j'en pense:
Le chien, que ce soit par son apparence ou son attitude, ne correspond pas entièrement aux divers témoignages de l'époque qui, d'ailleurs, font beaucoup plus état de la ressemblance de la Bête avec un loup.
Un exemple de chien bâtard, le "Chien Paria Indien".

Si la Bête tient à la fois du loup et du chien selon les témoins de l'époque, c'est peut-être qu'elle n'était tout simplement qu'un hybride de ces deux animaux.
L'hybridation entre deux espèces est possible du moment que celles-ci possèdent le même nom de genre; par exemple, entre deux individus du genre Canis.
Dans notre cas, cela revient à se poser la question de savoir comment une telle hybridation pu avoir lieue et dans quelles circonstances, étant donné que cela n'est pas quelque chose de tout à fait ordinaire.
En effet, s'il s'agit d'une hybridation naturelle, cela n'explique pas pourquoi le fruit de cette union se serait subitement attaqué à des humains. De même que s'il s'agit d'une hybridation volontairement provoquée par l'Homme, dans le cas où l'individu obtenu aurait accidentellement échappé des mains de son propriétaire.
En revanche, le fait que cet hybride possède à la fois des caractères du chien et du loup expliquerait cette familiarité remarquable vis à vis de l'être humain, qui est un trait évident du chien.
Le côté versatile et imprévisible de la Bête parfois remarqué lors de certaines attaques s'expliquerait quant à lui par cette crainte profonde de l'être humain qui est un trait de caractère du loup.
De façon générale, l'instabilité de la Bête pourrait témoigner d'une nature constituée de gênes issus de deux parents du même genre ayant toutefois des prédispositions totalement différentes en matière de comportement, l'un étant un familier de l'être humain depuis des millénaires, l'autre conservant une peur justifiée de ce dernier, notamment en raison du harcèlement continuel auquel il doit faire face depuis bon nombre d'années également.
Ce que j'en pense:
L'hypothèse de l'hybride, et en l’occurrence celui de chien et de loup dans le cadre de notre affaire est d'une certaine façon celle qui correspond le mieux aux divers témoignages de l'époque, qui attribuaient à la Bête des éléments de ressemblance avec ces deux animaux.
Pour autant, les caractéristiques de la Bête semblent désigner un animal bien particulier qui se distingue nettement d'un hybride de chien et de loup. Les couleurs excentriques de son pelage, notamment, font de la Bête un individu avec une apparence propre qui ne tient rien d'un mélange entre deux espèces à mon sens.
Un exemple d'hybride de chien et de loup, le chien-loup tchécoslovaque.

Au-delà de ces hypothèses relativement vraisemblables, il en existe également d'autres beaucoup plus exotiques, qui trouvent souvent leur origine dans le fait qu'à l'image de la grande foire nationale de Beaucaire, beaucoup d'autres manifestations du même genre sur le sol français généraient autrefois de nombreux flux de marchands (dont certains arrivant depuis l'étranger), qui se déplaçaient un peu partout, chargés parfois de curiosités animales en tout genre.
En tête de file de cette liste se trouve la hyène, dont il a d'ailleurs été fait mention à l'époque de la Bête par quelques individus. Etienne Lafont, dans un rapport à Marie-Joseph-Emmanuel-Guignard de Saint Priest écrivait au mois d'octobre de l'année 1764: "[…] Tout m'engage à croire qu'il n'y'en a du moins qu'une. Elle a été au mieux remarquée dans son nouvel établissement, qu'elle ne l'avait été dans le premier. Elle est bien plus grande qu'un loup, et de la hauteur et presque de la forme d'un gros loup, elle a le museau approchant à celui d'un veau, les soies fort longues, ce qui semblerait caractériser une hyène, du moins elle est ainsi représentée dans une des planches du tome 9e de l'histoire naturelle de Buffon.
Il pourrait bien se faire que la longueur de ses soies fut un obstacle aux coups de fusil et qu'ils ne pénétrassent que difficilement. D'ailleurs, elle est timide, prenant la fuite dès qu'on lui présente quelque arme, et n'ayant fait aucun coup que par surprise et lorsqu'elle a trouvé des femmes ou de jeunes enfants sans défense. Ce qui me fait croire que ce ne peut être ni un tigre ni un léopard qui marqueraient bien plus de hardiesse. [...]".
Lorsqu'Etienne Lafont écrit cette lettre, nous nous trouvons au début de l'affaire de la Bête, et l'irruption d'un tel animal dans le Gévaudan suscite bien entendu de la peur, mais également de l'interrogation face à l'inconnu.
Au mois d'octobre 1764, ceux qui ont réellement aperçus la Bête ne sont pas nombreux et les témoignages qui émanent parlent déjà de sa ressemblance vicieuse avec le genre Canis.
Si le terme hyène fut employé autrefois pour distinguer la Bête, il ne faut pas perdre de vue qu'il désignait davantage un animal dont on ne connaissait pas forcément la véritable nature, au même titre, d'ailleurs, que le terme "mâtin".
Ce que j'en pense:
Encore une fois, l'ensemble des témoignages, notamment en ce qui concerne l’apparence de la Bête, ne correspond pas aux descriptions de la hyène, et en l'occurrence à la hyène rayée qui est couramment évoquée.
Il ne faut pas se méprendre sur le sens réel et la précision des termes qui étaient employés à l'époque, et dont la signification était sans aucun doute sensiblement différente de celle que l'on connaît aujourd'hui.

La hyène rayée.

Dans la lignée de la hyène rayée se trouve le Thylacine, ou loup de Tasmanie, espèce prétendument éteinte aujourd'hui qui alimente encore de nombreuses rumeurs.
D'un point de vue anatomique, le Thylacine s'accorde relativement bien aux descriptions que l'on a de la Bête, que ce soit en terme de comportement ou d'apparence.
On a parfois rapporté que la Bête se déplaçait par bonds, ou qu'elle savait se tenir debout, caractéristiques comportementales que partagent le Thylacine, qui est un marsupial.
La couleur relevée par les témoins et qui donnent à la Bête des tendances fauves, rousses est également celle du Thylacine.
Cependant, si l'on en croit certains rapports scientifiques, le Thylacine était un animal nocturne se déplaçant maladroitement, ce qui est tout à fait contraire au modèle de la Bête qui chassait de jour, et avec, de surcroît, une extrême mobilité. De fait, elle semait parfois des cavaliers lancés à ses trousses et était tout à fait à l'aise dans des endroits difficilement praticables, voire très escarpés.
Ce que j'en pense:
D'apparence, les descriptions du Thylacine se prêtent fort bien à celles de la Bête.
En revanche, certains de ses traits de comportements suscitent toutefois une once de réserve.
Deux Thylacines.
4 commentaires :
Bonjour,
La description de la dentition de la bête tuée par Chastel pourrait-elle correspondre au diable de Tasmanie ?
Bonjour Jean,
Attention à ne pas confondre le Diable et le Loup de Tasmanie, qui sont deux espèces différentes.
Je ne connais pas la dentition exacte du Diable de Tasmanie, mais le Thylacine (Loup de Tasmanie) en a 46. Dans son rapport, maître Marin semble compter 42 dents sur la dépouille de l'animal tué par Jean Chastel. Pour autant, cela ne constitue pas une science exacte et irréfutable... D'ailleurs, les valeurs indiquées dans ce rapport sont souvent sujettes à controverses. Cela dépend du point de vue de chacun et, en ce qui concerne les dents, de la méthode de comptage.
A priori, si l'on s'en tient aux chiffres du rapport et aux descriptions qu'on a du Thylacine, les deux dentitions ne correspondent pas.
Mille excuses, c'est bien du loup dont je voulais vous parler...
Aucun problème Jean ... ! La confusion est courante entre ces deux animaux ! ;-)
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